Loir et Cher [41] - Blois - Centre - Centre-Val de Loire

Texte complet :
Chateau de Menars

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Version 1 : Pompadour. E 7 TN Li sn. u$ Château de MVEDATS. Qhowr A Ps ae + nt [ sou O trôna l'ompadour, au‘grand scandale € a “ toire, mais au proût de l'art; Ménars où souriant, léger, fragile, s'épanouit un styte fait de grâce féminine et de fri créé par le caprice, la coquetterie et l'esprit — style qu'un@ | formule décrit « le joli dans les arts», qu'un nom baptise M *«Pompadour » — Ménars, royale fantaisie d'une courtisane royale; \‘ Ménars, cadre chatoyant d'un velouteux pastel, évoque le fin profil - “poudrerisé de la marquise reine, redit les plus galantes heures, les SNS plus volnptueux moments du tres gracieux règne de Lonis XV; étale toutes Tes élégances ae cette société décadante du xvIN® siecle, leste et fringante 7 comme ses abbés, spirituelle et sceptique comme ses chevaliers et comme «ses marquises séduisantes. C'est en 1760 que Jeanne-Antoinette Poisson, mar- = quise de Pompadour, fille non d'un boucher, comme on l'a trop écrit, mais A » dun écuyer du Hégent, acquit, de la famille parlementaire de Charron, le château-marquisat de Ménars. La eapriciense favorite eut tôt fait d'abattre les B M Tours gothiques et démodées. A leur place elle fit surgir le château actuel, dont x elle réva de faire la plus élégante demeure du monde. Les plans, qu'elle avait corrigés clle-méme, furent scrupuleusement suivis par | son frere el héritier le marquis de Marizny, qui, l'année même de la mort de Pompadour (1765), termina l'édifice, à peu près tel qu'elle l'avait conçu. ‘ Vendu à la Révolntion, Ménars a depuis changé souvent de maître. Sous la d Restauration il appartint au maréchal duc de Bellune. Le prince de Chimay, qui le posséda plus tard, y installa ua prytanée, remplacé en 1848 par l'Ecole proies- M sionnelle du Centre. Il passa ensuite à la famille de Bauffremont, puis fut acquis et restauré par M. Watel, conseiller municipal de Paris; les héritiers de ce der- nier en sont aujourd'hui propriétaires. Aussi remarquable par l'élégance de son architecture, le luxe de son aménagement, l'étendue de ses dépendances, que par la beauté de ses jardins, qui descendent en serpentant jusqu'à la Loire, le chà- ( trau de Ménars, malgre l'écrasant voisinage de tant de palais royaux, orgueil | des rives de la Loire, est digue d'étie cité parmi les plus somptueuses résidencey du BDlaisois. 22 p 4 PT D a (Extrait «de l'Histoire des Chateaux de lrauve, par Boisseidr 6? LASMONTEL.) (CD) Ve ; ite. ction inte D Modèle déposé. — Repro pare pr pr EEE A pa __ CantoLIiN\, L. M., Paris. — C. C.
Version 2 : RATE V1 eu A P toire, mais au profit de l'art ; Ménars où souriant, léger, fragile, s'épanouit un styte fait de grâce féminine et de fri sk es Folité, créé par le caprice, la coquetterie et l'esprit — style qu'uné (P14K formule décrit « le joli' dans les arts», qu'un mom baptise LPC «Pompadour » — Ménars, royale fantaisie d'une courtisane royale; Ménars, cadre chatoyant d'un velonteux pastel, évoque le fin profil “poudrerisé de la marquise reine, redit les plus'galantes heures, les plus voluptueux moments du trés gracieux régne de Louis XV; étale toutes Tès élégances de cette société décadante du xviu® siècle, leste et fringante comme ses abbés, spirituelle et sceptique comme ses chevaliers et comme “à ses marquises séduisantes. C'est en 1760 que Jeanne-Antoinette Poisson, mar- Suise de Pompadour, fille non d'un boucher, comme on l'a trop écrit, mais [d'in écuyer du Régent, acquit, de la famille parlementaire de Charron, le châteat-marquisat de Ménars. Là capriciense favorite eut tôt fait d'abatire les 7 tours gothiques et démodées, A leur place elle fit surgir le château actuel, dont A ‘elle réva de faire la plus élégante demeure du mond SA Les plans, qu'elle avait corrigés elle-même, furent scrupuleusement suivis par \(gon frère et'héritier le marquis de Marigas, qui, l'année même de Ia mort de Pompadour (1764), termina l'édifice, à peu prés tel qu'elle l'avait cong Vendu à la Révolntion, Ménars a depuis changé souvent de maître, Sous la Restauration il appartint au maréchal due de Bellune. Le prince de Chimay, qui le posséda plus tard, y installa un prytanée, remplacé en 1848 par l'Ecole profes- sionnelle du Centre. II passa ensuite à la famille de Bauffremont, puis fut acquis | et restauré par M. Watel, conseiller municipal de Paris ; les héritiers de ce der- nier en sont aujourd'hui propriétaires. Aussi remarquable par l'élégance de son architecture, le luxe de son aménagement, l'étendue de ses dépendances, que par la beauté de ses jardins, qui descendent en serpentant jusqu'à a Loire, le châ- teau de Ménars, malgre l'écrasant voisinage de tant de palais royaux, orgueil des rives de la Loire, est digne d'être cité parmi les plus somptuenses résidence du Blaisois. , LM, Paris. — C.C. Canroux: Modèle d trait de l'Histoire des Châteaux de France, par Boisskkte pH MASNONTEE) (66)